Depuis sa création en 1974, l’ICAJ s’emploie à promouvoir une saine administration de la justice ainsi qu’à soutenir la communauté juridique de toutes les manières possibles. L’ICAJ tient à remercier les membres de son conseil d’administration, qui partagent leurs compétences et œuvrent à l’amélioration du système de justice avec cœur et intelligence, au bénéfice de la société tout entière. Les actions et programmes de l’ICAJ ne seraient pas possibles sans le dévouement de ces professionnels remarquables.

Texte original en anglais

 

Vous avez rejoint le conseil d’administration de l’ICAJ en octobre 2022. Pourquoi avez-vous choisi cette organisation ?

Je crois en l’équipe et au travail de très grande qualité qui est accompli.

Pourquoi est-il important pour vous d’être active et impliquée en dehors de votre profession ?

C’est intellectuellement stimulant de faire partie d’équipes qui fonctionnent bien.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre profession ?

J’aime les nombreuses opinions différentes sur un même sujet―le bavardage intelligent.

Y a-t-il une cause qui vous tient particulièrement à cœur ?

Les droits de la personne pour les peuples autochtones.

Pensez-vous que la justice évolue au même rythme que la société ?

Si l’on pense au système de justice pénale, je répondrais par la négative. Le système est axé sur la punition, ce qui, à mon avis, n’est pas le moyen le plus efficace pour corriger les comportements. De plus, le système est extrêmement lent et il devient toxique et induit des traumatismes pour les « victimes » de crimes.

Quelle est la dernière loi ou le dernier débat public qui a particulièrement retenu votre attention ?

La loi sur la souveraineté de l’Alberta.

Quelle est la personne ou la personnalité qui vous a le plus inspirée dans votre carrière et pourquoi ?

Le Chef Tecumseh – il n’a pas abdiqué, et il n’a jamais abandonné.

Quel est le plus grand défi auquel vous avez fait face dans votre parcours ?

Être une Anishinaabe-Kwe forte dans la société canadienne.

Qu’auriez-vous aimé faire d’autre si vous n’étiez pas devenu avocate ?

J’ai failli devenir psychologue judiciaire; les deux voies s’offraient à moi en même temps, et j’ai choisi le droit.

Que faites-vous pendant votre temps libre, avez-vous un passe-temps ?

J’aime lire, cuisiner, rire avec mes amis et voyager à travers le monde pour aller à la rencontre des peuples autochtones là où je vais.

Y a-t-il un message que vous aimeriez transmettre à la nouvelle génération d’avocats ? Si vous pouviez vous parler à vous-même lorsque vous aviez 20 ans, que diriez-vous ?

Lorsque vous prenez des décisions, prenez-les en fonction des sept générations à venir et demandez-vous si la décision a du sens à la lumière de cette époque future.

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À propos de Brenda Young

Membre du Conseil d’administration de l’ICAJ depuis octobre 2022
Avocate et directrice, justice communautaire, Première Nation des Chippewas de la Thames (Muncey, ON)

Brenda Young est une fière Anishinaabe-Kwe qui chérit le privilège d’être une maman. Au fil des années, sa passion pour la lutte contre les inégalités s’est traduite par un engagement public au sein de conseils et de comités engagés dans les relations interraciales, la lutte contre l’intimidation, la santé mentale et la condition féminine. Elle continue de siéger au comité consultatif sur les questions autochtones d’Aide juridique Ontario, au groupe d’experts fédéral sur les droits de la personne du Programme de contestation judiciaire et au conseil d’administration de la London Family Court Clinic.

En tant qu’avocate, Brenda a consacré sa carrière à la compréhension des droits de la personne et à la recherche de solutions qui les respectent. Elle a examiné les systèmes de droits de la personne dans divers forums à l’échelle provinciale, nationale et internationale. Elle a participé en tant que boursière autochtone au Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies et a également reçu la bourse de leadership communautaire en justice de la Fondation du droit de l’Ontario.

À propos de l'auteur