Un stage d’été sous le signe de l’innovation et de la créativité

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mercredi, 16 novembre 2022
Publié dans Dernières nouvelles

Dans ce billet de blogue, Sarah Rowe partage ses réflexions sur son expérience de travail à l’ICAJ à l’été 2022.

Texte original en anglais


Je m’appelle Sarah Rowe. J’en suis à ma deuxième année de droit à l’Université d’Ottawa, et cet été, j’ai eu le plaisir de travailler à l’Institut canadien d’administration de la justice. Après ma première année de bac, je pensais continuer mon travail parmi les sauveteurs en chef de la ville de St. John’s les soirs de semaine, tout en surveillant les postes juridiques offerts à distance; mais en juin, j’ai découvert une offre d’emploi à l’ICAJ. Même si j’ai adoré travailler comme sauveteuse et professeure de natation pendant près de 11 ans, je me sentais prête à passer à autre chose et à appliquer l’expérience acquise dans un cadre juridique, et j’ai donc transmis ma candidature.

Durant la majeure partie de mon adolescence, les études de droit me semblaient une évidence. J’étais le genre d’enfant dont les adultes disent qu’elle finira par être avocate, parce que j’aimais les débats, mais je bégayais et cela me semblait être un obstacle important. Emportée par le nombre impressionnant d’options passionnantes qui s’offraient à moi, j’ai abandonné mon rêve de faire des études de droit et j’ai envisagé les mathématiques, l’informatique, les langues, l’espagnol et même la cuisine avant de me diriger vers un diplôme de lettres anglaises et françaises. Je n’ai pas repensé au droit avant mon séjour de travail en France. En sortant de l’univers de la petite ville de Terre-Neuve, j’ai pu me défaire des idées préconçues sur ce que je devais devenir et acquérir une perception plus juste de moi-même. Si mon bégaiement n’a pas disparu, ma conception du professionnalisme a changé. Auparavant, je pensais que mes cheveux naturellement bouclés étaient désordonnés, ou que je ne pouvais pas être avocate parce que j’avais des tatouages et des piercings; cependant, l’expérience que j’ai acquise dans le milieu de la justice au cours de l’année écoulée m’a montré que le professionnalisme comporte de multiples facettes et que le succès dépend plutôt de la volonté de chacun.

En tant que professionnelle du droit, je cherche à apporter des changements positifs par tous les moyens possibles; l’atmosphère novatrice de l’ICAJ est exactement le type d’expérience que je recherchais. Avec d’autres étudiants en droit, Kelsey Leik et Troy Glover, j’ai plongé tête première dans la recherche sur la justice sociale, en me concentrant sur des sujets comme le droit à la dignité, les services de justice réparatrice pour les peuples autochtones et le potentiel des technologies pour améliorer l’accès à la justice. Bien que nous ayons travaillé à distance, nos réunions hebdomadaires m’ont permis d’entrer en contact avec Kelsey et Troy et d’apprendre d’eux. Tout au long de l’été, notre superviseur, Nathan Afilalo, nous a encouragés à être créatifs et nous a invités à sortir des sentiers battus. Aucune suggestion n’était rejetée. Dès le début, j’ai proposé deux idées de balados, et nous avons immédiatement commencé à les développer pour en faire des épisodes à proprement parler. De plus, le fait d’entrer en contact avec d’éventuels intervenants m’a permis de me rapprocher de professionnels travaillant dans les domaines que je trouve les plus intéressants. J’ai ressenti un sentiment de convivialité et d’ouverture d’esprit à l’ICAJ dès la fin de mon entretien, lorsque Nathan m’a demandé de quel instrument je préfère jouer. Alors que j’étais surprise, l’entretien s’est conclu sur une note plus personnelle, ce qui reflète bien l’expérience accueillante et encourageante que j’ai vécue cet été.

Je recommande cette expérience à tous les étudiants en droit, qu’ils soient novices ou expérimentés. Même si l’été a été bien occupé, la charge de travail n’était pas insurmontable, et la direction, très accessible, a créé un environnement sans stress où j’ai pu acquérir une expérience juridique pratique, tout en effectuant des recherches sur les nouvelles questions juridiques qui sont au premier plan de l’actualité dans le monde. L’ICAJ est un leader en matière d’amélioration de l’accès à la justice et de promotion de la diversité dans le domaine juridique, et je suis honorée d’avoir pu contribuer à son travail.


Apprenez-en davantage sur les activités offertes par l’ICAJ aux étudiantes et étudiants en droit : https://ciaj-icaj.ca/fr/adhesion/section-etudiante/

Cela vous intéresse de contribuer au travail de l’ICAJ? Communiquez avec nous! https://ciaj-icaj.ca/fr/notre-reseau/travailler-a-licaj/

À propos de l'auteur

Sarah Rowe

Sarah Rowe

Candidate au diplôme de Juris Doctor
Faculté de droit - Section de common law, Université d'Ottawa