Découvrez notre conseil d’administration : l’honorable juge en chef J.C. Marc Richard

Publié par
mercredi, 12 janvier 2022
Publié dans Dernières nouvelles

Depuis sa création en 1974, l’ICAJ s’emploie à promouvoir une saine administration de la justice ainsi qu’à soutenir la communauté juridique de toutes les manières possibles. L’ICAJ tient à remercier les membres de son conseil d’administration, qui partagent leurs compétences et œuvrent à l’amélioration du système de justice avec cœur et intelligence, au bénéfice de la société tout entière. Les actions et programmes de l’ICAJ ne seraient pas possibles sans le dévouement de ces professionnels remarquables.

Texte original en anglais

 

Que représente l’ICAJ pour vous ?

L’ICAJ offre des programmes de formation de haute qualité aux juges, aux membres des tribunaux administratifs, etc. Je suis fier d’être membre du conseil d’administration depuis 2017. La conférence annuelle de 2019 me vient à l’esprit comme un programme particulièrement excellent sur les questions technico-sociales actuelles.

Pourquoi est-ce important pour vous d’être actif et de vous impliquer en marge de votre fonction ?

Tout au long de ma carrière d’avocat et de juge, j’ai toujours cherché des moyens de poursuivre ma formation continue et de redonner à la profession juridique/judiciaire.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail ?

La meilleure partie du rôle de juge est que nous appliquons la justice conformément à la loi d’une manière qui vise à accroître la confiance du public dans l’administration de la justice, renforçant ainsi l’État de droit dans notre province/pays.

Y a-t-il une cause qui vous tient davantage à cœur ?

Je suis un fervent partisan des actions visant à améliorer l’accès à la justice et de la formation continue de haute qualité.

Pensez-vous que la justice évolue avec la société ? Plus vite/moins vite ?

C’est une question étrange. Les progrès et les changements dans la société finiront par entraîner des modifications de la loi pour refléter les nouvelles normes. Le plus souvent, le changement sociétal vient en premier et la loi suit. Cependant, dans certains domaines, les décisions de la Cour ont accéléré les choses.

Quelle est la dernière loi ou débat public qui vous a marqué ?

Ce qui me surprend, c’est la disparition de l’État de droit et l’effondrement de la démocratie dans des pays qui furent des porte-étendards de ces valeurs.

Que pensez-vous de l’exposition sur Internet des affaires juridiques ?

Ce n’est pas quelque chose que je regarde ou que je suis.

Quel est le plus grand défi auquel vous avez fait face dans votre parcours ?

La difficulté de concilier vie professionnelle et vie familiale. Malheureusement, dans mon cas, cette dernière en a souffert.

Si vous n’étiez pas devenu juge qu’auriez-vous aimé faire d’autre ?

J’aurais aimé travailler auprès d’organisations qui encouragent la mise en place d’un État de droit dans les démocraties en développement.

Avez-vous une activité ou un passe-temps favori ?

Je n’ai pas beaucoup de temps libre, mais je joue au golf l’été. J’aime aussi la photographie.

Y a-t-il un message que vous aimeriez passer aux jeunes qui envisagent de devenir juge ?

Le chemin qui mène à une nomination judiciaire est long et ardu et exigera de nombreux sacrifices. Beaucoup chercheront à le suivre et, parmi ceux qui le feront, seule une fraction réussira. Si l’obtention d’une nomination judiciaire est professionnellement gratifiante, le chemin sur lequel on s’engage ensuite est peut-être encore plus ardu et exigeant que celui qui y mène. En effet, les juges jurent à tous ceux qu’ils servent de rendre la justice en respect de la loi, un devoir qui peut parfois être très difficile à remplir.


À propos de l’honorable J.C. Marc Richard

Membre du Conseil d’administration de l’ICAJ depuis 2017
Juge en chef du Nouveau-Brunswick

L’honorable J.C. Marc Richard est Juge en chef du Nouveau-Brunswick. Marc Richard est né à Moncton (Nouveau-Brunswick) et a fait ses études à l’Université de Moncton et à la London School of Economics and Political Science. Admis au Barreau du Nouveau-Brunswick en 1985, il a exercé à titre de procureur de la Couronne et ensuite dans le domaine du contentieux chez Barry & O’Neil (plus tard renommé Barry Spalding Richard) à Saint John. Il a plaidé à tous les échelons de l’appareil judiciaire, devant de nombreux tribunaux administratifs, à tous les niveaux de cour au Nouveau-Brunswick ainsi qu’en Cour suprême du Canada. Alors qu’il était avocat, le juge en chef Richard a siégé à divers comités, groupes de travail ou groupes consultatifs de la Division du Nouveau-Brunswick de l’Association du Barreau canadien et du Barreau du Nouveau-Brunswick, et a été élu président de ces deux organismes. Il a été nommé conseiller de la reine en 2002 et juge à la Cour d’appel du Nouveau-Brunswick en 2003. Depuis, le juge en chef Richard est membre de divers comités de juges, y compris le comité consultatif de déontologie judiciaire et le comité d’examen de la conduite de la magistrature de l’Association des juges, ayant présidé chacun de ces comités. Il a été membre du conseil d’administration de l’Association canadienne des juges des cours supérieures à compter de 2004, et, en 2015, est devenu le premier juge du Nouveau-Brunswick à être élu président de l’Association. Il a été le premier juge à présider un comité consultatif judiciaire sur l’engagement international, comité dont il fait toujours partie. Le 1er mai 2018, il a été nommé juge en chef du Nouveau-Brunswick et, à ce titre, siège au sein du Conseil canadien de la magistrature. L’honorable J.C. Marc Richard est membre du Conseil d’administration de l’ICAJ depuis 2017.

Biographie intégrale

À propos de l'auteur

ICAJ

ICAJ

Fondé en 1974, l’Institut canadien d’administration de la justice (ICAJ) rassemble les individus et les institutions au service de l’administration de la justice et vise à promouvoir l’excellence en favorisant l’acquisition de connaissances, la formation et l’échange d’idées. L’ICAJ offre de la formation sur mesure et des programmes multidisciplinaires conçus pour tous les acteurs du système de justice, rédige des rapports et émet des recommandations pouvant servir d’assise au changement.