Depuis sa création en 1974, l’ICAJ s’emploie à promouvoir une saine administration de la justice ainsi qu’à soutenir la communauté juridique de toutes les manières possibles. L’ICAJ tient à remercier les membres de son conseil d’administration, qui partagent leurs compétences et œuvrent à l’amélioration du système de justice avec cœur et intelligence, au bénéfice de la société tout entière. Les actions et programmes de l’ICAJ ne seraient pas possibles sans le dévouement de ces professionnels remarquables.

Texte original en anglais

 

Vous avez rejoint le CA de l’ICAJ en octobre 2023. Qu’avez-vous trouvé attirant dans cette organisation?

Il s’agit d’un organisme exceptionnel. Je pense que l’ICAJ est en bonne position pour piloter des changements importants en matière d’accès à la justice au Canada et ailleurs, et pour agir sur l’ensemble des questions liées à l’évolution du système de justice, qu’il s’agisse de son fonctionnement, de questions fondamentales relatives au rôle de la justice dans une société démocratique, y compris la question de l’intégration des différentes traditions juridiques dans le système canadien, ou du rôle des technologies et de l’intelligence artificielle au service de l’administration de la justice. La justice ne doit pas être traitée séparément. Nous vivons dans un monde où le droit est omniprésent et où le cadre juridique fonctionne en symbiose avec tous les aspects de notre vie. L’ICAJ possède une longue tradition de discussions et d’échanges, qui s’étend bien au-delà des cercles juridiques officiels.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre profession?

La possibilité d’améliorer la vie des gens.

Quelle(s) cause(s) sociale(s) avez-vous particulièrement à cœur?

La justice axée sur les personnes et la promotion de l’accès à la justice pour tous. Aussi, comment nous pourrions changer de perspective pour que rôle de la justice évolue et permette d’améliorer le bien-être des personnes dans toutes les sphères de leur vie.

Pensez-vous que la justice évolue au même rythme que la société?

Beaucoup plus lentement.

Quelle est la dernière loi ou le dernier débat public ayant particulièrement retenu votre attention?

Je m’intéresse beaucoup à la manière dont nous utilisons les outils législatifs et juridiques pour favoriser la protection de l’environnement sur la terre, dans les océans et dans l’atmosphère, à la fois en matière de législation environnementale, mais aussi dans les secteurs du commerce et de l’économie. Chaque initiative législative comporte un aspect politique qu’il convient d’examiner et de faire valoir.

Je suis également très curieuse de voir comment l’IA va bouleverser notre mode de vie.

Quelle personne ou personnalité a été la plus grande source d’inspiration dans votre carrière et pourquoi?

Il y en a tant.

Quel est le plus grand défi rencontré au fil de votre parcours?

Comme pour beaucoup de gens, devoir jongler entre le travail et une vie familiale active, tout en ayant le sentiment d’y parvenir à peine.

Lorsque vous avez choisi d’étudier le droit, pensiez-vous faire carrière en tant que conseillère?

En fait, j’ai étudié la traduction, la littérature et, plus tard, la littérature canadienne comparée, et je n’avais pas prévu m’engager sur la voie de la justice et des politiques. C’est une coïncidence.

Si vous n’aviez pas choisi ce métier, qu’auriez-vous aimé faire d’autre?

Je me disais qu’il serait intéressant d’être interprète à l’ONU, mais je n’étais pas très douée pour les exercices d’interprétation simultanée.

Avez-vous un passe-temps favori?

J’en ai plusieurs, dont le piano, enseigner le yoga, voyager et faire de la randonnée.

Y a-t-il un message que vous aimeriez transmettre à la nouvelle génération œuvrant dans le secteur de l’accès à la justice?

Continuez à faire preuve de curiosité.

Si vous pouviez vous parler à vous-même lorsque vous aviez 20 ans, que diriez-vous?

Je répéterais sans doute le sage conseil que l’on m’a donné dans ma jeunesse: ne vous inquiétez pas. Si une porte se ferme, une autre s’ouvrira.

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À propos de Brian A. Blumenthal

Membre du Conseil d’administration de l’ICAJ depuis octobre 2023
Spécialiste en matière d’accès à la justice; directrice à la retraite, Secrétariat de l’accès à la justice, Justice Canada

Janet a consacré de nombreuses années à l’accès à la justice au sein du ministère de la Justice du Canada, d’abord en tant que conseillère des politiques et des affaires législatives auprès du ministre de la Justice, puis, à la tête d’équipes chargées des affaires du cabinet et, pendant dix ans, aux relations intergouvernementales et externes. Sa participation au Comité d’action national sur l’accès à la justice en matière civile et familiale a débuté en 2008.

En 2019, elle a participé à la création du Secrétariat à l’accès à la justice et, en tant que directrice, a contribué à en définir le mandat et la vision, qui reposent sur une approche de la justice axée sur les personnes. Elle est intervenue aux Nations unies et lors des tables rondes sur l’accès à la justice organisées par l’Organisation de coopération et de développement économiques. Son parcours et son expérience sont la preuve qu’en travaillant ensemble, les acteurs de la justice peuvent appuyer les systèmes de justice essentiels à la réalisation d’un développement durable pour tous.

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