Rafraîchissant, pertinent et enrichissant : mon stage d’été à l’ICAJ
Dans ce billet de blogue, Kelsey Leik partage ses réflexions sur son expérience de travail à l’ICAJ à l’été 2022.
Travailler à l’Institut canadien d’administration de la justice (ICAJ) a été une merveilleuse façon de passer mon deuxième été de 2e année en droit. En tant qu’ancienne étudiante ingénieure et étudiante en droit de première génération, je ne connaissais pas le rôle influent que joue l’ICAJ dans le système judiciaire avant d’effectuer ce stage. Pendant huit semaines, j’ai collaboré avec des collègues de partout au pays pour créer des ressources éducatives portant sur différentes questions juridiques.
La plupart de mon travail à l’ICAJ consistait à affecter des recherches sur des sujets liés à la surreprésentation des Autochtones dans le système de justice pénale au Canada. Afin de remédier à cette injustice, la Cour suprême du Canada a fourni un ensemble de principes de détermination de la peine, par le biais des arrêts de principe R. c. Gladue (1999) et R. c. Ipeelee (2012). Notre équipe d’étudiants a étudié les systèmes de justice réparatrice et leur efficacité afin de déterminer si, et comment, ces principes ont été mis en œuvre au pays. Je vis, travaille et étudie à l’université sur le territoire du Traité n° 6, patrie des Métis. Ce projet a démontré qu’il y a énormément de travail à faire pour que l’on réalise la validité des principes de Gladue et de l’autonomie gouvernementale autochtone dans ma province, la Saskatchewan. Je suis certaine que l’ICAJ mettra cette recherche à profit pour développer des programmes instructifs et attirer l’attention sur ce sujet important.
J’ai également contribué à l’organisation d’un panel pour la 46e conférence annuelle de l’ICAJ, intitulée « Le droit à la dignité en droit canadien ». Cette discussion s’est penchée sur les inégalités auxquelles les femmes, les personnes non binaires, la communauté 2SLGBTQ+, les personnes BIPOC (Black, Indigenous, people of colour) et les personnes handicapées sont confrontées dans les facultés de droit et dans leur pratique. En tant qu’étudiante en droit ayant aussi travaillé en tant que femme dans le domaine des STIM science, technologie, ingénierie et mathématiques), je suis malheureusement familière avec les différents types de harcèlement qui sévissent dans ces milieux. De nombreux lieux de travail hésitent à aborder ce sujet; il était rassurant de voir que mon employeur était non seulement favorable à connaître mes expériences (et celles des futurs panélistes), mais qu’il était également disposé à leur offrir une tribune à l’échelle nationale.
Vers la fin de l’été, mes collègues et moi avons rédigé des propositions pour les prochains épisodes de la série de balados de l’ICAJ « En toute justice ». Nous étions libres de choisir les sujets juridiques qui nous intéressaient, comme l’évolution de la législation canadienne sur le cannabis et la manière dont la dignité des patients est mise à mal en raison de préjugés au sein du système de santé. Ce projet a été une façon amusante de mettre en pratique nos compétences en matière de recherche et de présenter l’actualité dans un format accessible.
Je suis très reconnaissante des liens que j’ai pu nouer pendant mon stage à l’ICAJ, et j’ai hâte de participer aux futurs programmes, tout au long de ma carrière juridique.
Apprenez-en davantage sur les activités offertes par l’ICAJ aux étudiantes et étudiants en droit : https://ciaj-icaj.ca/fr/adhesion/section-etudiante/
Cela vous intéresse de contribuer au travail de l’ICAJ? Communiquez avec nous! https://ciaj-icaj.ca/fr/notre-reseau/travailler-a-licaj/