Mot du président
Chers membres de l’ICAJ,
Le mois prochain, je quitterai la présidence de l’ICAJ après un mandat de deux ans.
La route a été plutôt mouvementée. Il suffit de regarder les graphiques représentant les cas de coronavirus au cours des 21 derniers mois pour avoir une impression de montagnes russes. Et le voyage n’est pas encore terminé. L’ICAJ n’a pas échappé à ces bouleversements. Ce fut tout un défi que de diriger une organisation comme la nôtre, dont l’objectif principal est de réunir les gens pour améliorer l’administration de la justice, alors même que les consignes de santé publique empêchaient tout rassemblement.
En ce qui concerne la mise en œuvre des programmes, nous nous sommes posé les questions suivantes plus d’une fois :
Pouvons-nous offrir nos programmes habituels, ou devons-nous les annuler ou les reporter ?
Ceux-ci peuvent-ils être présentés en ligne ? Les intervenants accepteront-ils de faire des présentations à distance ? Les participants seront-ils au rendez-vous ? Pouvons-nous accommoder tout le monde, peu importe le fuseau horaire ?
Pouvons-nous mieux adapter nos programmes à la diffusion en ligne ?
Pouvons-nous faire de nouvelles choses : balados, webinaires, programmes hybrides ?
Pouvons-nous rejoindre de nouveaux publics : membres de la communauté, de commissions et de tribunaux, étudiants ?
Il n’a pas toujours été facile de trouver des réponses. Mais nous avons eu la chance de pouvoir compter sur des membres du conseil d’administration enthousiastes et solidaires, des collaborateurs expérimentés et dévoués et, plus important encore, sur un personnel fiable et dynamique, en particulier notre directrice générale, Me Christine O’Doherty. Sans cette équipe talentueuse, l’ICAJ n’aurait peut-être pas survécu à la pandémie.
Mais l’ICAJ a fait bien plus que survivre. Il a en fait prospéré.
Bien que nous ayons annulé certains programmes et en ayons reporté d’autres, nous avons réussi à maintenir la plupart de nos programmes phares, sous une forme ou une autre. Nous en avons adapté certains dans une formule en ligne et, à notre grande surprise, les participants les ont souvent trouvés tout aussi utiles que les séminaires en personne, et en général plus pratiques. Nous avons mis en place de nouveaux types de programmes et rejoint de nouveaux publics.
Non seulement l’ICAJ a-t-il réalisé des progrès notables dans la mise en place des programmes au cours des deux dernières années, mais il a tiré parti de la situation pour revoir l’ensemble de ses processus et de ses structures de gestion afin de s’améliorer. Nous avons procédé à un bilan des ressources humaines. Nous avons réfléchi aux moyens de provoquer des occasions à l’échelle internationale, de renforcer l’image de marque, d’améliorer le positionnement dans le paysage juridique et d’augmenter le nombre de membres. Nous avons créé un Comité de gouvernance, présidé et dirigé par la première vice-présidente de l’ICAJ, la juge Colleen Suche, cela en vue d’entreprendre un examen approfondi de la structure de gouvernance de l’ICAJ : conseil d’administration, comité exécutif, autres comités et direction générale. Le Comité de gouvernance publiera son rapport à l’automne.
Tout cela pour dire que l’ICAJ est ressorti grandi des défis de 2020-2021 pour devenir une organisation dynamique, réactive et influente. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers les personnes qui nous ont aidés à atteindre ce résultat. Je passe maintenant le flambeau à la nouvelle présidente, la juge P. Colleen Suche, qui guidera l’ICAJ pour les deux années à venir.
Mot provenant du Rapport annuel 2021. Nous vous invitons à le consulter en cliquant ici.