Stage à la Cour supérieure – District de Montréal en 2020: rencontre avec des juristes inspirants!

Au cours des mois de juillet et août 2020, j’ai eu la chance d’effectuer un stage d’observation à la Cour Supérieure au district de Montréal. La Cour recommençait alors les audiences en présentiel, en adaptant l’administration de la justice aux nouvelles contraintes liées à la crise sanitaire.

Durant ce stage, j’ai eu la chance d’observer les honorables juges Claude Dallaire et Stéphane Lacoste. J’ai aussi eu l’occasion de travailler pendant deux semaines au service de recherche de la Cour.

J’ai ainsi accompagné l’honorable juge Stéphane Lacoste à ses audiences durant les deux premières semaines de juillet et pendant le mois d’août. J’ai pu observer des audiences portant sur des situations couvrant de nombreux domaines juridiques. La plupart relevaient du droit de la famille, par exemple des litiges concernant la garde d’enfants mineurs. J’ai aussi assisté à des audiences relatives au droit de la santé, concernant des demandes de soins. J’ai donc eu la chance d’observer des débats judiciaires à huis clos. De plus, le juge Lacoste ayant des audiences dans différents palais de justice, j’ai pu découvrir les palais de Saint-Jérôme, de Laval et de Joliette en plus de celui de Montréal. Les échanges avec le juge Lacoste étaient passionnants et très instructifs. Il m’a exposée aux aspects humains du droit et m’a fait permis de reconnaître les différentes qualités qui font d’un juriste, un juge d’exception, dont la coopération, la rigueur professionnelle et l’empathie.

Pendant les deux dernières semaines de juillet, j’ai été accueillie par le service de recherche de la Cour supérieure à Montréal. J’ai ainsi pu effectuer différentes recherches avec l’aide des professionnels du département. C’est dans ce contexte que j’ai pu suivre l’honorable juge Claude Dallaire. En compagnie d’une autre stagiaire, nous avons effectué des recherches et préparé des résumés jurisprudentiels. Madame la juge Dallaire a su nous transmettre son énergie et sa passion de magistrate.

Vu les circonstances, nous avons évidemment rencontré quelques petits écueils technologiques. En effet, dans le contexte de la Covid-19, il fallait jongler entre les différents modes de communication pour accommoder les avocats, les parties ainsi que leurs témoins respectifs. Les juges, les avocats, les huissiers et les greffiers ont su faire preuve d’ingéniosité et de réactivité dans la gestion de ces problèmes.

Pour conclure, j’ai été ravie de mon stage obtenu grâce à l’Institut canadien d’administration de la justice. Cela m’a familiarisée avec les différents aspects du système judiciaire. J’ai aussi rencontré des magistrats et des professionnels de la justice (recherchistes, greffiers, huissiers) dont l’excellence, la compétence et l’empathie seront une source d’inspiration pour la suite de mes études et mes futurs choix de carrière.

En 2019, l’ICAJ a créé un programme pancanadien de stages en milieu judiciaire afin d’offrir aux étudiantes et étudiants en droit la possibilité de prendre de l’expérience au sein d’une cour provinciale ou fédérale, ou encore d’un tribunal administratif. Les stages se déroulent entre le 1^er mai et le 1^erseptembre de l’année en cours et s’étalent sur une semaine ou davantage selon la disponibilité des juges participants.

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